On vient d'arriver dans la gare des trains à Téhéran. Première chose : prendre un petit déjeuner !
Puis on cherche un taxi pour nous rendre à l'Azadi Terminal où nous devons prendre un bus pour Ramsar, là où on est censé dormir ! La journée de voyage va être longue.
Il y a une station de métro (Meydan-e Azadi), mais bon, avec les bagages et une nuit dans le train.... Et encore, elle n'est pas à côté du terminal...
Devant la gare, là encore on nous demande des prix faramineux. Nous refusons et marchons jusqu'à la route. On trouve un taxi qui nous propose un prix Ok (20 000 tomans / 200 000 rials). Mais voilà qu'au moment de démarrer, il est arrêté par la police ! Pour payer une amende... parce qu'il était mal garé !!!
Il y a une station de métro (Meydan-e Azadi), mais bon, avec les bagages et une nuit dans le train.... Et encore, elle n'est pas à côté du terminal...
Devant la gare, là encore on nous demande des prix faramineux. Nous refusons et marchons jusqu'à la route. On trouve un taxi qui nous propose un prix Ok (20 000 tomans / 200 000 rials). Mais voilà qu'au moment de démarrer, il est arrêté par la police ! Pour payer une amende... parce qu'il était mal garé !!!
On est en pleine heure de trafic, et on vit les embouteillages de Téhéran. Heureusement que le prix du taxi est conclu avant, et qu'il n'y a pas de compteur. Il est 7 hres et quelque, et on voudrait prendre un bus vers 9 hres. Il parait qu'il y en a très fréquemment.
Le terminal Azadi se trouve pas loin de l'aéroport domestique, Mehrabad.
Et ça bouchonne encore plus quand il faut dépasser l'aéroport.
VIDÉO
Au terminal de bus Azadi 
©PlaneteJoce
On a mis 40 mn pour aller de la gare des trains à la gare des bus Azadi.
Le Terminal Azadi est très fréquenté. Il dessert les villes de la mer Caspienne + l'Ouest de l'Iran. De même que des destinations internationales comme Ankara, Istanbul, Baku, Damas.
On nous dépose en dehors d'une aire fermée. On nous demande à l'entrée fermée de cette allée si on va prendre un bus. On doit marcher à pied bien 200 m pour traverser cet espace vide et atteindre l'entrée de la gare des bus.
Il est 8h 20.
On demande la Compagnie TAAVONI Number 1....
VIDÉO

©PlaneteJoce
Non, Kemansha n'est pas notre destination, (le terminal dessert tout l'ouest de l'Iran aussi) mais nous allons à Ramsar, sur la côte caspienne, au nord, où nous devons retrouver Mojde, une fille avec qui nous avions sympathisé à Téhéran le premier jour, et qui nous avait guidées vers le jardin Nagoresthan.
Nous avons de la chance, car il y a un bus pour Ramsar qui part à 9 hres. Nous achetons nos tickets. 300 000 rials par personne (7,6€).
Dans le bus
Il est très VIP. Il part à l'heure.
Comme dab, on nous distribue le paquet de gâteaux et le petit jus de fruit.
On traverse la montagne
On commence par sortir de Téhéran, et on aborde très vite.... la montagne....
VIDÉO

©PlaneteJoce
Et là, ça tourne !!!
Il y a même de la neige en haut des montagnes !
J'étais en contact avec Mojdeh via WhatsApp. Elle s'inquiétait de nous à chaque seconde. je lui écris que je suis très mal dans le bus, ça tourne, il fait chaud, il n'y a pas d'air clim, et pourtant c'est un VP ! Elle me dit de demander au chauffeur de mettre la clim. Chose que je n'aurais pas osé faire de moi-même, je ne savais même pas s'il y avait de la clim ou pas.
Autour de moi les gens ne parlent pas l'anglais. Je fais des signes à une dame assise sur l'autre rangée en face, je lui montre l'ouverture de la clim et je fais des gestes d'étouffement... Elle m'a comprise, et elle va vers le chauffeur. Ouf ! Maintenant il fait frai et je me sens mieux, bien que... ça tourne toujours. Ce sera comme cela jusqu'à la côte.
Très vite, on voit un paysage splendide, un grand lac. J'en fais part à Mojdeh qui me répond "it is a touristical attraction!". Quelle chance quand même cette route, on traverse des paysages exceptionnels. Bien que la route tourne, tourne....
Amir Kabir Dam
Ce lac est un lac de barrage, le Amir Sabir barrage, également connu sous le nom de Karaj barrage. C'est un barrage sur la rivière Karaj dans la chaîne de montagne Alborz.
Il est situé à 63 km au nord-ouest de Téhéran et 23 km au nord de Karaj.
L'Amir kabir Dam a été le premier barrage à usages multiples en Iran. Il a été construit comme un barrage polyvalent pour fournir l'eau du robinet pour Téhéran et pour le développement agricole dans la région de Karaj. Il fournit l'irrigation de plus de 50.000 hectares de terres agricoles près de Karaj. La centrale a été connectée au réseau national d'électricité pour plus de 46 ans et a une capacité de 90 mégawatts.
Le lac derrière le barrage est une attraction touristique tout en étant un habitat naturel pour la truite arc-en-ciel. Le barrage est une station de week-end populaire l'été : voile et ski nautique.
Ensuite on suit une rivière
Toujours de la neige.
Quelle bonne nouvelle : une pancarte indique Chalus, et Chalus, c'est la mer !
Mais... ce n'est pas encore fini la montagne...
Et encore de la neige.
Oh la la, ça empire...
Ça c'est bon signe : un village apparaît.
Et on s'arrête. Pause déjeuner, pipi etc. Je me crois... en hiver. Et je sors l'anorak de mon sac. Je souris mais, bon, je ne suis pas aux anges ! Sauf qu'on s'est arrêté. Mais il fait... froid !!!!
On arrive enfin à Chalus. C'est une grande station balnéaire. Mais on n'en verra rien. Ensuite il faut suivre la côte de la mer Caspienne. Mais la route qui aurait pu être une belle route longeant une mer bleue idyllique, eh bien non, elle est bien parallèle à la côte, mais la mer on la voit au loin, et... elle n'est pas bleue...
Cette route est interminable. on traverse des villages et des villages, afin, ce doit être des petites villes...
On nous avait annoncé 5 hres de trajet en bus, j'avais estimé à 6, car c'est toujours plus. On aura mis bien plus que 6 hres, plutôt 7 hres ! Ce fut une longue nuit de train suivie par une longue journée de bus...
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