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vendredi 20 mai 2016

Téhéran (3) - National Museum - Islamic Museum

J'ai eu froid cette nuit. D'accord il pleut ces jours-ci, mais en journée, on crève de chaud dans Téhéran, comme jamais.

Ce soir, enfin cette nuit (3h 45 du matin) nous prenons l'avion pour rentrer à Paris, mais cela donne beaucoup de temps pour visiter encore Téhéran. 

On ne s'est pas pressé. On a pris le petit déjeuner, il était 9h15 (alors qu'il est indiqué qu'il se termine à 9h 30...)

Donc après le petit déjeuner nous allons déposer nos bagages à la réception, enfin, dans une salle à bagages.

Il fait beau ce matin, mais je veux aller au musée national. On ne va pas à Paris sans aller au Louvre, et on ne va pas à Téhéran sans aller au Musée National de l'Iran, surtout moi, férue de civilisations anciennes.

Avant de partir je croyais que Téhéran était sans intérêt, et qu'il fallait y rester le moins de jours possible, et j'ai bien changé d'avis. Comme souvent dans mes voyages, j'ai aimé les capitales.

Il est 10h 30, nous partons, à pied, oui ce n'est pas trop loin, jusqu'à la Place Khomeini. on est vendredi, sur le chemin presque toutes les boutiques sont fermées. mais le musée, lui, on le sait reste ouvert.

Mais ça prend du temps pour le trouver. Il se trouve après la Place Khomeini, on tourne en rond.  On demande notre chemin. On nous indique un musée, oui, mais pas le bon. celui-ci c'est l'Iran Ebrat Museum. Il était une prison du temps de la police secrète du Shah où l'on enfermait les prisonniers politiques. Franchement, même si on est face à la porte d'entrée, cela ne nous tente guère.

On tombe sur un marché de collectionneurs de billets de banque. Eh oui, il y a des amateurs de l'effigie du Shah...


On reprend la grande avenue. Tiens c'est marrant ça :


Enfin, on arrive à trouver le musée. je peux vous dire que même avec mon plan de Téhéran sur mon mobile, on a eu du mal. Pourquoi ? je ne sais pas.

Le musée national

Il est visible pourtant, alors pourquoi cela a-t-il été difficile de le trouver ? Sans doute parce que cette entrée ne donne pas sur la grande avenue, mais dans une rues transversale, et en renfoncement.



Il a été conçu par un architecte français : André Godard, et achevé en 1928. Un mélange de style  sassanide tel que le grand iwan à l'entrée et de style art-déco en briques.


Bon, pour entrer, là encore c'est quelque chose... Le billet il coûte 300 000 rials, pour le musée national seulement, et si on veut visiter le musée islamique qui se trouve juste... next door... c'est 200 000 rials en plus.

Moi j'ai décidé de n'acheter que le premier billet, car on peut acheter le second ensuite quand on en sort, au même guichet.

La consigne !!!

Face au guichet, un autre guichet... il faut y déposer tout ou presque. Pas de sac, mais j'ai pu garder mon appareil photo, mon téléphone, mon passeport et mon porte monnaie, et le gars a même eu la gentillesse de me donner un sac en plastique pour que je mette tout ça.

Les photos sont autorisées, mais sans flash. Je ne vous dis pas : j'ai pris en photo... tout le musée, ou presque...


 VIDÉO

Le hall d'entrée

©PlaneteJoce


A l'intérieur, des céramiques, de la poterie, des figurines de pierre et des sculptures.

La plupart proviennent des fouilles à Persépolis, Ismail Abad (près de Qazvin), Shush, Rey et Turang Tappeh. 


Les ruines de Tépeh Hissar datant du IVe millénaire av. J.-C. et se trouvent au sud-est de la ville de Damghan, près des restes d'un palais sassanide. Ils attestent de la présence des premières population aryennes dans le haut plateau iranien. 


La ville était fort importante au Moyen Âge, étant la capitale de la province de Qumis (ou Qoumès), et se trouvant sur l'itinéraire de la route de la soie. Elle est détruite en septembre 1729 par l'incursion afghane (bataille de Damghan). 

Quelques monuments survivent à la catastrophe comme le temple zoroastrien de Tarikhaneh d'époque sassanide, appelé ensuite mosquée de Tarikhaneh après la conversion de la région à l'islam. 

Non loin de la ville se trouve le site de l'ancienne ville grecque d'Hécatompyles (la ville aux cents portes) fondée après l'invasion d'Alexandre le Grand. 

Damghan est détruite le 22 décembre 856 par un tremblement de terre. 

Wikipedia : ICI






Shush, (aujourd'hui Susa ou Suse), est une ancienne cité de la civilisation élamite, devenue au 5e siècle av. J.-C. la capitale de l'Empire perse achéménide, située dans le sud-ouest de l'actuel Iran à environ 140 km à l'est du fleuve Tigre. 


Parmi les découvertes de Shush il y a un lion ailé en pierre, des pichets délicieux et de la vaisselle en forme d'animaux, des vases en verre coloré vernissées décorées avec des créatures doubles ailes mythiques. Une copie de la stèle diarite détaillant le Code babylonien de Hammurabi, trouvé à Shush en 1901, est également affiché - l'original étant à Paris.

 Elle ne présente plus aujourd'hui qu'un champ de ruines. 

Ruines du palais royal achéménide de Suse,
avec en arrière-plan le château construit par Jacques de Morgan
Image d'Internet

Fondée vers 4000 av. J.-C. sur un point de passage qui relie la vallée du Tigre au plateau iranien. La ville est mentionnée dans la Bible. 

C'est l'une des plus anciennes cités de la région. Elle a été occupée jusqu'au 14e siècle, soit une période de plus de 5000 ans. C’est donc une ville très importante pour saisir l’histoire du Moyen-Orient au cours de ces millénaires.

Wikipedia : ICI









   









 






La partie de Persepolis comprend un magnifique chapiteau à tête d'homme, une inscription cunéiforme proclamant la puissance de Xerxes, et une frise en carreaux vernissées de la salle principale du Palais d'Apadana. 

Également, une célèbre inscription trilingue de l'époque de Darius I, un chapiteau à tête de taureau et un escalier sculpté, une statue d'un chien assis comme il a été sculpté il y a quelques semaines, et quatre tablettes écrites en cunéiforme.

















  





















Suse









 




 





  

Le 1 er étage

Il est consacré à la période... préhistorique. Moins riche artistiquement certainement puisque très anciennes, mais intéressante.



















  












 







 



 

  







 
  


  


  



Je suis rentrée dans le musée national à 11h30, et j'en suis sortie à 14h30. Pour dire que j'ai été passionnée. 3 heures.

Le Musée islamique

Il fait partie du même complexe, mais il faut sortir du musée national, et marcher vers la gauche.
J'ai repris mes affaires à la consigne parce que je crevais la dalle, et mes gâteaux de secours se trouvaient... à la consigne.

Je me suis assise sur les marches du musée et j'ai.. mangé et bu !

Puis j'ai acheté un nouveau billet pour le Musée islamique, 200 000 rials. Et j'ai reposé mes affaires... à la consigne.


Il présente les arts et des antiquités de toute la période islamique passée. Cela comprend la  la calligraphie, les tapis, la céramique, la sculpture sur bois, la sculpture, les miniatures, les céramiques  et les textiles.


Il y a deux étages. On me dit de commencer par le plus haut. Cela n'aurait pas été ma logique. Il y a même un ascenseur.

La collection comprend des soies et des stucs, des portraits de la période mongole, une collection de pièces de monnaie sassantes, de magnifiques portes en bois du 14 ème siècle, et des mihrabs.  








  








 


   



 







 






 









 

 










 
  
  




 





  




  

  
  

  



  
  





 












































J'en suis sorti à 16h 30. Pour dire que cela m'a passionnée aussi.

Ils sont très beaux au Musée islamique !


Je reprends mes affaires à la consigne et je m'assois un peu sur les marches du Musée national. 

J'ai été déçue par un truc. J'avais entendu au Journal télévisé français, juste avant de partir, que une nouveauté avait lieu au Musée national de Téhéran. Les peintures que Farah Diba avait achetées, car elle était très férue d'art, des oeuvres de peintres occidentaux, de chez nous, qui avaient été reléguées au sous-sol du musée à la révolution islamique, venaient justement d'être replacées dans une salle du musée, et ouverte au public.

En arrivant au musée, j'ai posé la question. Comme on ne pouvait pas me répondre, on m'a emmenée dans un bureau à l'intérieur et on m'a adressée à une femme, qui semblait être une conservatrice. Elle, en effet a bien compris de quoi je parlais. Et elle m'a dit qu'ils se trouvaient à l'intérieur du Musée islamique. 

Ok, au Musée islamique, j'ai posé la question à l'entrée. Là, on ne me comprend pas.En visite, je croise un couple de Français accompagné par un guide iranien, qui parle le Français. Je lui pose la question. Lui non plus n'en avait pas entendu parler et ne pouvait me répondre. Il pose la question à une guide iranienne... Pas de réponse !

Je n'ai pas réussi à voir ces fameux tableaux achetés par Farah Diba.

Je rentre à pied. Mais la journée de visites n'était pas terminée. Et comme cette page est déjà très remplie, il faut lire la suite sur l'article suivant : ICI

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