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dimanche 15 mai 2016

Tabriz (2) - Lac Orumiyeh - Kandovan

Nous avons demandé à un chauffeur de taxi qui travaille avec l'hôtel quel serait son tarif pour nous conduire à Saint Stephanos (Kalissa Darren Sham)... 200 000 Tomans, et si Saint Stephanos + Qareh Kalisa (St Thaddeus Church, l'église noire) ce serai le double ... 400 000 Tomans. (100 €). Bien cher. A l'OT, Nasser proposait 90 €. Alors c'est quif quif.

Nasser est à l'heure à la réception, et nous présente notre chauffeur de taxi.

Excursion

Elle nous mène au sud de Tabriz, pour voir le lac salé d'Orumieh et le village de Kandovan. 60 €.
La vallée où se trouve Tabriz s'ouvre sur une plaine qui descend doucement vers le bas à l'extrémité nord du lac d'Orumieh, à 60 km à l'ouest.

Le Aji, Chai ou Talkheh River est le grand fleuve de la ville, 160 km de long, formé par la fusion de trois petites rivières, à savoir la Nahand Ab, Quri Chai, et Ojan Chai, qui tous proviennent de la montagne Sabalan et les hauteurs dans la partie sud-est de la ville. 

La Talkheh River, le grand fleuve de la ville, et les ruisseaux rejoignent le lac Orumiyeh.

Par le pont nouvellement construit sur le lac, Tabriz est accessible à partir d'Ourmia en 1hre 1/2.
 





Lac Orumiyeh 

C'est un lac salé que l'on compare à la Mer Morte, mais ce n'est pas aussi beau que la Mer Morte. D'ailleurs on ne peut pas vérifier la densité de sel, puisqu'en Iran... on ne se baigne pas !

Mais c'est l'un des plus grand lacs salés au monde. Quand on regarde la carte de l'Iran, on s'en rend compte. La surface maximale du lac est d'environ 5 200 km². Dans ses plus grandes dimensions, il mesure environ 140 km de long et 55 km de large. Sa profondeur maximale est d'environ 16 m.



Il a quand même rétréci de 80 % en 10 ans, et pourtant les fermes voisines continuent de l'utiliser pour l'irrigation et les autorités régionales pour la construction de barrages.


Il risque désormais de se dessécher complètement. Des rochers couverts de sel qui étaient autrefois au profond du lac siègent maintenant au milieu du désert sur le sable desséché.

En 2014, on en a beaucoup parlé de lui dans la presse, comme une prochaine catastrophe environnementale.

Il était autrefois avant tout un point d'arrêt favori dans la migration des flamants, des pélicans et des mouettes.





Quand on arrive, il fait bien gris et il fait un vent terrible.




Le pont































On reprend la route pour aller voir le bord du lac à un autre endroit.



Là c'est comme la mer...
Il y a des vagues (petites) et un bateau. J'avais bien lu qu'il y avait des plages...






VIDÉO

©PlaneteJoce









Et des ordures.



Une boutique... pour acheter de l'eau... et... du sel !



  
On part vers Kandovan. 
Sur le chemin, on achète une énorme pastèque qui va être notre déjeuner...




Le village troglodytique de Kandovan

Un village situé à 50 km au sud de Tabriz.
Il rappelle les villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie.

La forme conique des maisons est le résultat de l'écoulement d'un matériau volcanique. Après l'éruption du Sahand ces matériaux ont été transporté sur de longues distances, soudé à chaud lors de leur retombée, et ont formé de vastes et épaisses nappes et des cônes naturels, puis érodés par l'eau.

Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées.

Un exemple vivant de l'adaptation humaine au milieu naturel.









On traverse le pont





On s'installe au bord de la rivière pour manger la pastèque. 


Les habitants de la région prêtent à l'eau de Kandovan des propriétés curatives : elle est considérée comme un remède aux maladies rénales, et les visiteurs venus de Tabriz ou d'ailleurs en rapportent toujours plusieurs bidons. Ce n'est pas pour cela, mais on a rempli nos bouteilles à la fontaine avant de monter au village.



Mais la grimpette nous attend.








Les femmes portent des tchadors imprimés






   





















Pratiquement toutes les maisons ont transformé leur première pièce en boutique.






VIDÉO

©PlaneteJoce








































Retour en bas à la rivière








Au retour, et c'était prévu, on a déposé Cécile et Farid à l'aéroport de Tabriz, car ils s'envolaient pour Téhéran et aussitôt prenaient leur vol international de retour. Une bonne idée pour un retour rapide, à s'en souvenir.


Un tour au parc

Il y a un parc sur la grande place où donne l'entrée de notre hôtel. Et nous décidons d'y aller faire un tour. D'après la carte il s'appellerait Golestan gardens.





Ce qui nous surprend, c'est qu'on y voit que des hommes. Des hommes âgés assis sur les bancs. Nous avons la sensation d'être regardées. (Pourtant nous sommes habillées très convenablement...)


Nous le traversons quand même de fond en comble. 
Au centre ce monument moderne, et pas terrible.





Nous avons découvert ensuite que toutes les femmes étaient assises à un même endroit, une aire de jeu pour les enfants. Nous nous sommes assises là sur un banc un moment. Puis nous sommes ressortis du parc.

Le marché aux livres

A la sortie, sur l'avenue, nous découvrons un marché aux livres. Ouardia qui est très bouquins, essaye de trouver quelque chose en français, mais ne s'en sortira qu'avec un livre de Pearl Buck en anglais. En français il n'y avait que deux livres scientifiques, qui semblaient être destinées à des études pour des thèses...



 


Dîner

Le soir on est allé dans la grande avenue Khomeini, où on avait repéré un truc qui nous changerait du riz... des pommes de terre et des oeufs. Enfin une pomme de terre et un oeuf, sur une galette de pain (un sandwich quoi !)




Je suis un peu restée sur ma faim, et je me suis fait une crème glacée dans la boutique voisine...

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