Nous voulons passer la journée à visiter la ville de Shiraz. Nous avons pris un taxi pour la gare routière de Marvash. Bus cassé, on change de bus.
Il a fallu 1 hre de la gare routière de Marvash pour atteindre la gare routière de Shiraz.
De là on a pris un taxi pour le centre ville.
Shiraz a été la capitale de la Perse sous la dynastie Zand, entre1750 et 1794, puis les Qajars ont déplacé la capitale à Téhéran.
On est dans une plaine, plutôt un plateau, 1 486 m d'altitude, au pied des monts Zagros.
Shiraz a été la capitale de la Perse sous la dynastie Zand, entre1750 et 1794, puis les Qajars ont déplacé la capitale à Téhéran.
On est dans une plaine, plutôt un plateau, 1 486 m d'altitude, au pied des monts Zagros.
La ville est traversée par une rivière, à sec, parfois alimentée en eau l'hiver, qui se jette dans le lac de Maharlu (un lac salé).
On est à 919 km de Téhéran.
On arrive en ville par le grand boulevard Ali Khan et ça n'avance pas. Embouteillages, embouteillages... On demande au taxi de nous jeter là, car on a vu une pancarte "Vakil Bazar". sur la droite. On entre dans le bazar, on sait maintenant que c'est toujours plus court pie se déplacer par les allées du bazar que par les grandes venues...
Le Vakil BazarIl est nommé "Vakil depuis le 18 ème siècle à l'époque du shah Muhammad Karim Khân.
Nous traversons le bazar et arrivons sur une placette, où se trouve la mosquée Wakil.
Elle été construite entre 1751 et 1773, au cours de la dynastie Zand, fondée en 1750 par Karim Khân Zand, qui avait fait de Shirâz sa capitale.
Elle est très différente des mosquées d'Esfahan, car le décor de céramiques émaillées reprend nombre de thèmes safavides, mais dans une gamme de couleurs où prédomine, à la différence des bleus, jaunes ou turquoise du siècle précédent, une association de jaune, de blanc et de rose, – cette dernière couleur apparaissant au 18 ème siècle dans le décor.
Et c'est très beau, parce que très fin.
Sa cour n’est bordée que de deux iwans en vis-à-vis (au lieu de quatre, comme dans les grandes mosquées d’Isfahan par exemple), et d’une grande salle hypostyle aux colonnes torsadées et aux chapiteaux à feuilles d’acanthe, mais dépourvue de salle à coupole.
La salle hypostyle
Le hammam Vakil
Il faut encore payer l'entrée. Nous décidons de ne pas y entrer, juste jeter un coup d'oeil.
La citadelle Arg-e Karim Khan
Sous la dynastie Qajar (1781-1925), la forteresse devint le siège du gouverneur de la province de Fars, avant d'être transformée en prison par le premier souverain Pahlavi, Reza Shah.
En 1971, son fils et successeur Mohammad Reza Pahlavi transforme une partie du monument en musée dont la gestion est confiée à l'organisation de l'héritage culturel d'Iran, tandis que certaines ailes sont converties en bâtiments administratifs.






Le jardin

La citadelle s'étend dans la partie nord-ouest de la ville de Chiraz, non loin de la place Shohada.
Elle a été édifiée vers 1766 sous le règne du premier souverain de la dynastie Zand, Karim Khan, lequel lui a laissé son nom. Une partie des bâtiments a été convertie en musée.
Construite en l'espace de quelques années, la citadelle devient l'un des palais royaux des souverains Zands.
Le pavillon octogonal abritant le musée est conçu à l'origine pour être la salle de réception du souverain. Lorsque Karim Khan décède en 1779, il est transformé en mausolée, mais le corps du fondateur de la dynastie est déplacé sous le règne des souverains Qajars.
Le pavillon octogonal abritant le musée est conçu à l'origine pour être la salle de réception du souverain. Lorsque Karim Khan décède en 1779, il est transformé en mausolée, mais le corps du fondateur de la dynastie est déplacé sous le règne des souverains Qajars.
Sous la dynastie Qajar (1781-1925), la forteresse devint le siège du gouverneur de la province de Fars, avant d'être transformée en prison par le premier souverain Pahlavi, Reza Shah.
En 1971, son fils et successeur Mohammad Reza Pahlavi transforme une partie du monument en musée dont la gestion est confiée à l'organisation de l'héritage culturel d'Iran, tandis que certaines ailes sont converties en bâtiments administratifs.
La citadelle reprend les bases de l'architecture castrale médiévale :
un plan rectangulaire et des remparts crénelés cantonnés de quatre tours circulaires mesurant presque 14 m de hauteur.
L'intérieur de la citadelle est composé de plusieurs bâtiments dont un palais d'été et un palais d'hiver. Tous sont organisés autour d'une cour intérieure plantée d'orangers.
A la recherche d'un hôtel
Nous avons souhaité passer une nuit dans la ville-même de Shiraz et dormir demain en centre ville. Et ça a été... galère. Tous les hôtels que nous avons contactés ont répondu "full".
On a trouvé grâce à l'Office du tourisme. Le gars a appelé tous les hôtels qu'il pouvait avoir sur sa liste. Il nous a bien aidés.
L'hotel Esteghlal. Un hôtel pas extraordinaire mais propre, et accueil très sympa. Bon, douche privée mais WC dans couloir. Pas le choix !! Du coup une chambre à 8 euros !!! Nous bookons pour demain.
Nous partons à la recherche d'un caravansérail dont nous avons entendu parler. Il nous faut redescendre le boulevard. Sur le chemin nous apercevons une madrassa.
Madraseh-ye Khan
C'est une école coranique, la madrasa du Khan, qui date de l'époque de Shah Abbas et qui est encore en utilisation. On peut accéder au bâtiment par une voie donnant sur le boulevard Lotf Ali Khan. Nous ne regardons que l'extérieur et le hall d'entrée.
Le caravansérail Saray-e-Moshir
A l'entrée sud du Bazar Vakil.
A l'entrée sud du Bazar Vakil.
Il fonctionne désormais comme un espace d'exposition pour l'artisanat iranien.
Un endroit où l'on aime bien aller se prélasser.
Le Mausolée de Shah Cheragh
Shāh-é-Cheragh signifie "King of the Light".
On est allé dans ce mausolée très étrange. Il se nomme Shah Cheragh.
Ce site est le plus important lieu de pèlerinage dans la ville de Shiraz.
Ce site est le plus important lieu de pèlerinage dans la ville de Shiraz.
Et on y a vécu un sacré truc.
Le mausolée de Shah Cheragh est un monument funéraire de Shah-e Cheragh.
Seyed Amir Ahmad, connu sous le nom de Shah-e Cheragh, et son frère Muhammad, fils d'al-Kadhim Mūsā (le 7 ème imam chiite) et frères de l'Imam Reza, Alî ar-Ridha (le 8 ème imam chiite) se réfugièrent à Shiraz dans la seconde moitié du 8 ème siècle à cause de la persécution abbasside de la secte chiite.
Infos : les imams chiites
Les Chiites Rafidiths croient qu'après la mort du Prophète, Dieu aurait désigné des successeurs et leur aurait donné l'autorité divine sur toute la Terre. Ces imams selon eux sont infaillibles, ils ne peuvent ni oublier, ni commettre d'erreurs. Ces imams ont le savoir absolu, ils connaissent le passé et le futur, ils ont d'autres livres révélés que le Coran. Les Rafidiths prétendent qu'il est obligatoire de croire en eux, sinon le musulman mourra mécréant et toutes ses actions seront annulées.
Les Chiites Rafidiths ont douze imams, c'est pourquoi ils sont surnommés les chiites duodécimains ou la secte des douze. Il faut savoir que, pratiquement à la mort de chaque imam, des divergences sur sa succession et l'identité de l'imam suivant, aboutissaient à des divisions et à l'emergence de nouvelles sectes. Pour les duodécimains, le douzième imam n'est pas mort mais a subi une occultation.
Les Chiites Rafidiths croient qu'après la mort du Prophète, Dieu aurait désigné des successeurs et leur aurait donné l'autorité divine sur toute la Terre. Ces imams selon eux sont infaillibles, ils ne peuvent ni oublier, ni commettre d'erreurs. Ces imams ont le savoir absolu, ils connaissent le passé et le futur, ils ont d'autres livres révélés que le Coran. Les Rafidiths prétendent qu'il est obligatoire de croire en eux, sinon le musulman mourra mécréant et toutes ses actions seront annulées.
Les Chiites Rafidiths ont douze imams, c'est pourquoi ils sont surnommés les chiites duodécimains ou la secte des douze. Il faut savoir que, pratiquement à la mort de chaque imam, des divergences sur sa succession et l'identité de l'imam suivant, aboutissaient à des divisions et à l'emergence de nouvelles sectes. Pour les duodécimains, le douzième imam n'est pas mort mais a subi une occultation.
Amir Ahmad est mort ou a été assassiné en 835, et son tombeau est devenu un lieu de pèlerinage.
Au cours du règne de Atabeg Abū Sa'id Zanzi (env. en 1130 de la zengides ), Amir Muqarrab al-din Badr al-din, le premier ministre du monarque, fit construire la chambre funéraire, la coupole, ainsi que un porche à colonnades.
La tombe a été fouillée, et un corps portant une armure a été découvert. Le corps portait une bague avec une inscription "al-'Izzatu lillah, Ahmad bin Mūsā", ce qui signifie "The Pride belongs to God, Ahmad son of Musa". Ainsi, on a su que la tombe était celle du fils d'al-Kadhim Mūsā.
Les tombes des frères, à l'origine étaient de simples mausolées, mais sont devenues des lieux de pèlerinage célèbres au 14 ème siècle lorsque la Reine Tashi Khatun, pieuse et amatrice d'art a érigé une mosquée et une école de théologie.
Au cours du règne de Atabeg Abū Sa'id Zanzi (env. en 1130 de la zengides ), Amir Muqarrab al-din Badr al-din, le premier ministre du monarque, fit construire la chambre funéraire, la coupole, ainsi que un porche à colonnades.
La tombe a été fouillée, et un corps portant une armure a été découvert. Le corps portait une bague avec une inscription "al-'Izzatu lillah, Ahmad bin Mūsā", ce qui signifie "The Pride belongs to God, Ahmad son of Musa". Ainsi, on a su que la tombe était celle du fils d'al-Kadhim Mūsā.
Pour pénétrer dans la cour, nous, les femmes, nous devons porter des tchador (imprimé).
Et nous sommes obligés, d'être accompagnés par un guide.
Notre guide, aime mieux parler espagnol, qu'anglais... Il parle mieux l'espagnol...
Avec nos tchadors à fleurs, on nous reconnaît comme touristes, alors que les femmes musulmanes, elles, portent des tchadors noir ou des tchadors blancs.
On peut pénétrer dans la grande cour.
Remarquez que les hommes n'ont pas à porter le tchador...
L'énorme dôme au-dessus du sanctuaire est incrusté de centaines de milliers de morceaux de carreaux finement ouvragé et les murs intérieurs sont également recouverts de morceaux de verre myriade éblouissante de coupe entremêlées avec des carreaux multicolores. Dans le même complexe se trouve le mausolée de Mir Muhammad.
La structure, le carrelage et le dôme du mausolée ont été reconstruits à plusieurs reprises au cours des siècles. Le tombeau, les portes d'argent et le travail des miroirs sont les objets d'artisanat d'artistes de Shiraz.
VIDÉO

©PlaneteJoce
Nous pénétrons dans une immense salle recouverte de tapis.
Nous sommes autorisées à prendre des photos, excepté quand nous arrivons face à la tombe. A ce moment notre "accompagnatrice" nous dit "maintenant vous ne pouvez plus prendre des photos". Plus tard, elle nous dira "maintenant vous pouvez à nouveau prendre des photos"...
Voilà le tombeau, que je ne me suis pas autorisée à prendre en photo, mais dont j'ai trouvé une image sur un site. Le rideau noir sépare les femmes des hommes.
Nous ressortons dans la grande cour.
Et quand nous sommes ressortis dans la cour, un étrange événement s'est produit. Tout en haut, sur la terrasse, des hommes ont battu les tambours, les gens, une véritable foule, s'est rassemblée dans la cour. J'ai filmé.
Le tchador, ça n'a pas de boutons, il faut le tenir fermé avec la main. Pas facile de sortir l'appareil photo de l'autre main et de prendre des photos. Pire encore de filmer sans que cela ne bouge.
Le tchador, ça n'a pas de boutons, il faut le tenir fermé avec la main. Pas facile de sortir l'appareil photo de l'autre main et de prendre des photos. Pire encore de filmer sans que cela ne bouge.
On est rentré en taxi vers 20 hres, 400 000 rials. (On est à 4, ce qui fait 2,5 € par personne).
Dîner chez Soheila
Qui nous a préparé un riz cuit traditionnellement à l'iranienne, c'est à dire avec des pommes de terre qui crament dans le fond de la marmite...
On appelle cela "Chelow" ou "Polow". Le riz est préparé en le faisant bouillir, puis égoutté afin qu'il finisse de cuire à la vapeur. Le riz est ainsi bien aéré et les grains sont séparés et ne collent pas. Après l'égouttage du riz, d'autres ingrédients (comme ce soir des pommes de terre) sont ajoutés et ensuite cuits ensemble à la vapeur. La chaleur est réduite juste avant l'ébullition et un torchon est placé entre le couvercle et le plat de cuisson pour éviter que la vapeur ne s'échappe.
Cette méthode permet aussi d'obtenir une couche de riz croustillant au fond du plat de cuisson appelé tah-digh (littéralement "fond du pot") qui est très apprécié des Iraniens.
Bon, moi depuis hier j'ai quelque problème intestinal mais pas diarrhée, une espèce d'infection.
On a déjeuné hier (tardivement) entre la visite de Persépolis et celle de Naqsh-e Rostam dans un restaurant où il y avait un buffet de crudités sur lequel je me suis jetée, en excès, et il m'a paru que ce n'était pas tout à fait frais.
Donc pour moi, le riz est bienvenu ce soir.
Donc pour moi, le riz est bienvenu ce soir.
Laissez-moi un commentaire ici - Post a comment
Enregistrer un commentaire